L'ECLAIRAGE DES LIEUX DE TRAVAIL
Notions de base
Définitions : Flux lumineux, Intensité lumineuse, Eclairement,
Luminance, Facteur de réflexion, Plan utile, Contraste
Introduction
Choix du
niveau d'éclairement
Assurer le confort
visuel :
Entretien
et contrôle des installations
Eclairage naturel
Appareils
et méthodes de mesure
Références
Dernière mise à jour mars 2000
DEFINITIONS
Flux lumineux
C'est la quantité d'énergie émise
par une source sous forme de rayonnement visible dans
toutes les directions par unité de temps.
Symbole : F
Unité : Lumen ( lm )
Intensité lumineuse
Cette grandeur définit l'importance
du flux lumineux émis dans une direction donnée par
une source ponctuelle..
Symbole : I
Unité : Candela ( cd )
Eclairement lumineux
C'est le quotient du flux lumineux reçu
par un élément d'une surface par l'aire de cet élément.
Il caractérise la quantité de lumière reçue par unité
de surface.
Symbole : E
Unité : Lux ( lx ), 1 Lux = 1 Lumen / m2
Luminance
Cette grandeur détermine l'aspect
lumineux d'une surface éclairée ou d'une source, dans
une direction donnée et dont dépend la sensation
visuelle de luminosité.
Symbole : L
Unité : cd / m2
Facteur de réflexion d'une surface
C'est le rapport du flux lumineux réfléchi
au flux incident. Ce facteur précise l'aptitude d'une
surface à réfléchir la lumière incidente.
Plan utile ou plan de travail
C'est la surface de référence
constituée par un plan sur lequel s'effectue
normalement le travail. En éclairage intérieur, sauf
indication contraire, ce plan est par définition
horizontal et situé à 0,85 m. du sol.
Contraste
C'est l'appréciation subjective de
la différence d'apparence entre deux parties du champ
visuel vues simultanément ou successivement. Il peut
s'agir d'un contraste de couleur, d'un contraste de
luminance.
INTRODUCTION
La majeure partie de notre appréhension
du monde extérieur passe par la vision. Il va de soi
que celle-ci puisse s'exercer correctement par l'intermédiaire
de la lumière émise et réfléchie.
L'éclairage doit :
- faciliter l'exécution d'une tâche : c'est la notion de performance visuelle.
En effet, une vision normale ne peut s'exercer
qu'avec un minimum de lumière. Un bon niveau d'éclairement
permet une bonne productivité avec notamment une
baisse des erreurs, des accidents, une moindre
fatigue visuelle.
- assurer le bien-être : c'est la
notion toute aussi fondamentale du confort
visuel. En effet en plus du niveau moyen d'éclairement
nécessaire, il faut absolument veiller à :
- une bonne qualité de la lumière émise par
les source
- une uniformité de l'éclairement
- et à l'équilibre des luminances pour éviter
les éblouissements notamment.
A QUEL MOMENT PREVOIR L'ECLAIRAGE ?
LE PLUS TOT POSSIBLE ! !
Et de préférence dès la décision
de transformer d'anciens locaux ou d'en aménager de
nouveaux. En effet, le nombre, la nature et
l'emplacement des luminaires dépendent de
l'implantation des machines, du mobilier et de
l'architecture.
Ne prévoir l'éclairage
qu'après la mise en place générale, c'est s'exposer,
à coup sûr à des modifications compliquées et coûteuses,
ou même impossibles.
La réalisation d'un éclairage
performant demande de suivre une démarche scrupuleuse
permettant de répondre aux besoins en éclairage, de
s'adapter au contexte local tout en respectant les règlements
en vigueur.
Pour cela, il conviendra :
A. De réunir toutes les informations de départ
permettant de cerner le problème.
1. Connaître avec PRECISION les caractéristiques
techniques des lieux à éclairer.
2. Connaître le type de décor et d'architecture afin d' y intégrer les appareils d'éclairage.
3. Définir avec EXACTITUDE les besoins en éclairage et les exigences visuelles en répondant
aux
QUATRE QUESTIONS :
- Quelle est l'activité exercée ?
- Pourquoi veut-on éclairer ?
- Pour qui éclaire-t-on ?
- Quelle influence l'environnement exerce-t-il sur
le lieu à éclairer ?
4. Connaître les possibilités et les conditions de
MAINTENANCE.
B. Ces informations de départ propres à
chaque projet, auxquelles viennent s'ajouter les réglementations
à respecter dans chaque type de surface à éclairer
(normes d'installation, normes de réaction au feu,
normes liées à des atmosphères spécifiques...)
permettent de définir le CAHIER de CHARGES,
auquel doit répondre le projet. Ce cahier de charges
devra être respecté de bout en bout. En effet, souvent
un tiers ou même la moitié des luminaires ne sont pas
mis en place, ou bien les tubes fluo prévus sont
remplacés par des tubes fluo moins chers et donc moins
performants.
CHOIX
du niveau d'éclairement : première étape dans le
projet d'éclairage
Il s'agit de l'éclairement
horizontal sur le plan de travail, appelé plan utile (
situé à 0,85 m du sol pour un travail de bureau
par-exemple ).
Pour déterminer le niveau d'éclairement
nécessaire, nous allons faire référence à laréglementation et nous aider de différentes recommandations. Il
convient de respecter ces niveaux, afin d'assurer une
bonne performance visuelle.
La
REGLEMENTATION
Depuis août 1983, l'éclairage
des lieux de travail fait l'objet d'une réglementation.
Les textes de référence
sont :
- Décret
n° 83-721 du 2 août 1983 complétant le
Code du Travail en ce qui concerne l'éclairage des
lieux de Travail, et destiné aux chefs
d'entreprises.
- Décret n° 83-722 du 2 août 1983 complétant
le Code du Travail et fixant les règles relatives
à l'éclairage des lieux de travail auxquelles
doivent se conformer les maîtres d'ouvrage
entreprenant la construction ou l'aménagement de bâtiments
destinés à l'exercice d'une activité
industrielle, commerciale ou agricole.
- Circulaire
du 11 avril 1984 relative aux commentaires
techniques des décrets n° 83-721 et 83-722 du 2 août
1983 relatifs à l'éclairage des lieux de travail.
- Arrêté du 23 octobre 1984 relatif aux
relevés photométriques sur les lieux de travail et
aux conditions d'agrément des personnes et
organismes pouvant procéder à ces contrôles.
- Lettre-circulaire
DRT n° 90/11 du 28 juin 1990 relative à l'éclairage
naturel et à la vue vers l'extérieur.
La réglementation fait partie intégrante
du Code du travail et s'applique à tous les locaux
affectés au travail et à leurs dépendances, passages,
escaliers, circulations, dépôts.
L'éclairage
général.
« L'éclairage doit être
conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue
visuelle, ainsi que les affections de la vue qui en résultent,
et permettre de déceler les risques perceptibles à la
vue »
Le décret n° 83-721 fixe
des valeurs minimales à respecter pour l'éclairement général
dans quatre situations intérieures et deux situations
extérieures. Ces niveaux d'éclairement doivent être
assurés pendant la présence du personnel, sur le plan
de travail ou sur le sol.
Type de travail |
Décret |
E.M.I |
Les voies de circulation intérieure |
40 Lux |
70 Lux |
Les escaliers et entrepôts |
60 Lux |
110 Lux |
Les locaux de travail, vestiaires
et sanitaires |
120 Lux |
210 Lux |
Les locaux aveugles affectés à
un travail permanent |
200 Lux |
350 Lux |
Les zones et voies de circulation
extérieure |
10 Lux |
20 Lux |
Les espaces extérieurs où sont
effectués des travaux à caractère permanent |
40 Lux |
70 Lux |
Ces valeurs sont minimales dans
l'espace et dans le temps.
C'est à dire :
- que l'éclairement en tout point du local doit
leur être au moins égal.
- et que ces minima doivent être respectées en
cours d'exploitation en tout moment, quelques
soient les contraintes liées à l'activité (
poussières, fumées ) ou au vieillissement des
installations ( usure des lampes, empoussièrement
des luminaires ou des parois du local ).
Ainsi au lieu de parler de valeurs minimales réglementaires,
on peut avancer la notion d'éclairement moyen
initial ( EMI ) lors de la mise en service,
dont les niveaux sont plus élevés que ceux du décret.
Prenons l'exemple des voies de circulation intérieure,
où la valeur minimale fixée par décret est de 40 Lux.
Si on se place dans une situation moyenne où
l'uniformité d'éclairement est de 0,7 ( c'est à dire
que le niveau d'éclairement de l'endroit le moins bien
éclairé est égal à au moins 70 % du niveau de
l'endroit le plus éclairé ) et le coefficient de
vieillissement de 1,25, l'EMI à la mise en service doit
être de 71 Lux ( EMI = [40/0,7] * 1,25 ).
L'éclairage
de la zone de travail.
Le décret précise aussi que :"Le niveau d'éclairement
doit être adapté à la nature et à la précision des
travaux à exécuter".
Cette formulation trouve des précisions dans la
circulaire du 11 avril 1984, où on trouve des valeurs
de l'éclairement local minimal à respecter dans les
zones de travail, dans le temps et dans l'espace.
Type de travail |
Circulaire |
E.M.I. |
Mécanique moyenne,
dactylographie, bureau |
200 Lux |
350 Lux |
Travail de petites pièces, mécanographie,
dessin |
300 Lux |
530 Lux |
Mécanique fine, gravure,
comparaison de couleurs, dessins difficiles,
industrie du vêtement |
400 Lux |
700 Lux |
Mécanique de précision, électronique
fine |
600 Lux |
1050 Lux |
Tâches très difficiles de
l'industries, laboratoires |
800 Lux |
1400 Lux |
Comme pour l'éclairage général, la valeur de l'éclairement
moyen initial à la mise en service devra être plus élevée
que la valeur indiquée dans la circulaire étant donné
la notion d'espace et de temps.
Cet éclairage de la zone de travail peut être
obtenu par un éclairage localisé et adapté en complément
de l'éclairage général.
Les
RECOMMANDATIONS
Dans la circulaire du 11 avril 1984, nous pouvons
lire :
« Il est souhaitable de modifier les niveaux
d'éclairementen fonction de certaines conditions rencontrées et notamment des possibilités
visuelles des travailleurs. Ces mesures
peuvent être proposées par le médecin du travail »
En effet, le niveau d'éclairement nécessaire
est fonction :
- de la dimension des détails à observer,
- et du contraste entre l'objet ou la forme, et le
fond (plus le contraste est faible, plus un éclairement
élevé est nécessaire).
Il faut aussi tenir compte :
- de la vitesse d'exécution du travail
- ou du déplacement des objets à surveiller(plus
le mouvement est rapide, plus l'éclairement doit être
élevé)
- et de l'âge des opérateurs.
Nous pouvons consulter les recommandations de l'Association
Française de l'Eclairage ( AFE ) et la norme
AFNOR X 35-103 pour suivre les conseils de la
circulaire.
Dans la norme AFNOR, il y a notamment un tableau qui
indique les suppléments d'éclairage à apporter selon
l'âge de l'opérateur, les facteurs de réflexion et
les contrastes, etc...
ASSURERle
confort visuel : deuxième étape du projet d'éclairage
Après avoir déterminé le niveau d'éclairement,
il faut choisir :
- le système d'éclairage (direct, semi -
direct, indirect,...)
- la ou les sources lumineuses (fluo, halogènes,
lampes à décharge, etc..)
- et le type de luminaires et leur implantation
en fonction de :
- la nature du local et du travail effectué
(bureau, stockage)
- l'ambiance (poussières, vapeurs d'eau, etc...)
- l'éclairement retenu
- la durée journalière d'utilisation
en tenant compte de la température de couleur et
de l'indice de rendu des couleurs ( IRC)
des sources, deux notions souvent négligées au niveau
du confort visuel.
Température
de couleur
La température de couleur est la couleur
apparente de la lumière fournie par une lampe et elle
est exprimée en degré KELVIN qui permet de classer les
lampes en :
- blanc " teinte chaude " TK <
3300 ° K
- blanc " intermédiaire " TK entre
3300 ° et 5000 ° K
- blanc " teinte froide " TK >
5000 ° K
Plus la température des couleurs est élevée, plus le
niveau d'éclairement doit être élevé.
Indice
de rendu des couleurs
- L'indice de rendu des couleurs, désigné par IRC
ou Ra, indique les aptitudes de la lumière émise
par la source à restituer l'aspect coloré de
l'objet éclairé. La Commission Internationale de
l'Eclairage ( C.I.E.) a défini un indice général
de rendu des couleurs Ra dont la valeur maximale est
100.
- La qualité de rendu des couleurs est aussi
requise par le décret, « en rapport avec
l'activité prévue ». La circulaire précise
nettement ce qu'il faut entendre par là : « l'indice
de rendu des couleurs satisfaisant est supérieur à
80, un indice inférieur à 60 ne pouvant convenir
qu'à des activités ne nécessitant aucune exigence
de rendu des couleurs »
Uniformité
de l'éclairement
Autre facteur intervenant dans le confort
visuel : le nombre, la répartition et le choix des
luminaires doivent assurer une uniformité de l'éclairement.
Pour cela, aucun endroit du local ne doit avoir un
niveau d'éclairement inférieur à 70 - 80 % du niveau
de l'endroit le plus éclairé.
Le décret de 1983 fixe aussi une limite
pour le rapport des niveaux d'éclairement général et
de la zone de travail, ainsi qu'entre les locaux
contigus.
Ce rapport doit être compris
entre 1 et 5 maximum
Ainsi, dans un local où
l'éclairement des postes de travail est de 1000 Lux, l'éclairement
moyen général ne doit pas être inférieur à 200 Lux.
Eblouissement
et confort
Toujours pour assurer un bon confort visuel, il
est absolument nécessaire pour l'implantation des
luminaires, de connaître la disposition des bureaux,
des machines pour éviter l'éblouissement.
On rencontre deux types d'éblouissements :
1. L'éblouissement direct par les sources
lumineuses
- si la luminance est élevée (ex. : spot basse
tension)
- s'il n' y a pas de grille sur le luminaire ( tube
fluo à nu )
- si les dimensions sont grandes
- si le fond sur lequel il se détache est plus
sombre.
2. L'éblouissement indirect
La réflexion des sources de lumière par des surfaces
brillantes amoindrit la perception visuelle et peut être
une cause importante d'inconfort et de fatigue visuelle
( le meilleur exemple est l'écran cathodiques des
ordinateurs ). Il est toujours recommandé d'utiliser
des surfaces mates, à l'endroit de la tâche visuelle
et même pour les sols et les parois.
Dans le décret, plusieurs dispositions
sont énoncées pour éviter l'éblouissement:
- d'abord, la protection contre le rayonnement
solaire est obligatoire
- ensuite le décret rend obligatoire « des
dispositions appropriées pour la protection contre
l'éblouissement et la fatigue visuelle provoqués
par des surfaces à forte luminance ou des rapports
de luminance excessifs entre surfaces voisines »
Pour la circulaire, la luminance moyenne mesurée
dans le champ visuel central du personnel ne doit pas
excéder :
- 3000 cd/m2 pour les sources lumineuses (
2000 cd/m2 dans la norme AFNOR )
- 600 cd/m2 pour un plafond, un mur, une fenêtre ( 500 cd/m2 dans la norme AFNOR )
- et le rapport entre deux luminances voisines ne
doit pas dépasser 50
En pratique la gêne sera d'autant plus faible que
l'angle compris entre la direction de la source et celle
du regard est plus grand ( minimum souhaitable 30-40 °
).
ENTRETIEN
et CONTROLE des INSTALLATIONS.
Nous voudrions aussi insister sur le devenir des
installations même les plus performantes. Le
vieillissement des sources, l'encrassement des
luminaires, le vieillissement des revêtements, rendent
nécessaire une maintenance bien pensée et régulière pour
conserver le niveau d'éclairement lors de la mise en
service.
Le décret et la circulaire, et c'est là une
nouveauté importante, rendent obligatoire cet entretien
dont les dispositions doivent être établies par écrit.
La vérification des performances de l'installation
n'est pas systématique, ni périodique, mais à la
diligence occasionnelle de l'Inspecteur du Travail. Les
mesures et les relevés photométriques doivent être
faits par une personne ou un organisme agréés.
ECLAIRAGE NATUREL
D'une manière générale, et réglementaire
pour les constructions neuves, la lumière
naturelle, venant par des ouvertures latérales ou par
le plafond, doit pouvoir être utilisée pour l'éclairage
des locaux destinés au travail, mais il n'y a pas de
niveau minimal d'éclairement naturel fixé.
Mais en pratique, la lumière naturelle est rarement
suffisante pour une activité professionnelle.
Dans les constructions neuves, « les locaux
affectés au travail doivent comporter à hauteur des
yeux des baies transparentes donnant sur l'extérieur,
sauf en cas d'incompatibilité avec la nature des
activités envisagées ». Mais « les postes de
travail situés à l'intérieur des locaux de travail
doivent être protégés du rayonnement solaire gênant,
soit par la conception des ouvertures, soit par des
protections fixes ou mobiles appropriées ».
APPAREILS
et METHODES de MESURE
Mesure
des éclairements
Appareil de mesure
Les mesures doivent être réalisées à l'aide
de luxmètres bien étalonnés et ayant une réponse
spectrale correspondant à la sensibilité spectrale
photopique moyenne de l'oeil, définie par la Commission
Internationale de l'Eclairage ( publication C.I.E. n°
18 1970 )
Méthode de mesure
Deux types de mesures sont à effectuer :
- Déterminer l'éclairement moyen général dans le
local qui correspond à la moyenne des éclairements
relevés en un certain nombre de points
significatifs du local, la cellule du luxmètre étant
placée horizontalement à la hauteur du plan utile.
- Vérifier au poste de travail le niveau d'éclairement
en plaçant la cellule au niveau des détails et des
objets qui doivent être vus pour que la tâche
puisse être exécutée, le travailleur étant à
son poste dans sa position habituelle. La personne
effectuant la mesure doit veiller à ne pas modifier
par sa présence l'éclairement du poste de travail.
Si dans le local concerné, des fluctuations de flux
lumineux sont prévisibles, dues en particulier à l'éclairage
naturel, il est important de relever au poste de travail
les niveaux d'éclairement à différentes périodes de
la journée ou de l'année.
Mesure des
luminances
Appareils de mesure
Les mesures sont effectuées à l'aide des luminancemètres ayant une réponse spectrale correspondant à la
sensibilité spectrale photopique moyenne de l'oeil définie
par la C.I.E. et possédant un dispositif de visée réflexe
permettant de s'assurer de l'orientation correcte de
l'appareil et de connaître avec précision la zone
couverte par la visée.
Pour les mesures courantes, les luminancemètres dont
l'angle d'ouverture est voisin de 1° conviennent, des
angles d'ouvertures plus petits sont nécessaires pour
des mesures aux niveaux de tâches visuelles comportant
des détails très fins.
Méthode de mesure
Le luminancemètre est placé à la hauteur des
yeux des travailleurs et orienté dans la direction de
la source lumineuse, du reflet ou de la surface concerné.
REFERENCES
- Eclairage industriel. Pour une approche en coût
global d'une installation d'éclairage industriel. Document
du Syndicat de l'éclairage, 2000.
- Déclarations
et Engagements du Syndicat de l'Eclairage
- INRS. Eclairage
artificiel au poste de travail. Document ED n°
85, 1999.
- INRS. Eclairage
naturel. Document ED n° 82, 1999.
- INRS. Conception des lieux de travail. Obligation
des maîtres d'ouvrage. Document ED n° 773,
1994.
- INRS.Lumière, physiologie et santé au travail. Travail
et Sécurité, 1995, n° 10, pp.516 - 519.
- Recommandations relatives à l'éclairage intérieur
des lieux de travail. Document
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- INRS. La couleur dans les locaux de travail. Fiches
pratiques de sécurité ED 40 et ED 40 bis, 1992.
- AFNOR. Principes d'ergonomie visuelle applicables
à l'éclairage des lieux de travail. Norme AFNOR
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- AFE. Commentaires relatifs aux textes réglementaires
concernant l'éclairage des lieux de travail. Note
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- Soudry C. Eclairage des lieux de travail. Document
pour le médecin du travail. Aide - mémoire
juridique n° 13, 1996, 12p.
- P. Vandeplanque. L'éclairage : notions de base,
projets d'installations. Ed. Technique &
Documentation - Lavoisier, 1989.
Dernière mise à jour mars 2000
Document réalisé par le Dr François Muller, médecin
du travail
AIMT du Bas - Rhin ( France )
L'éclairage des lieux de travail 1997
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